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Le Centre Interdisciplinaire d’Études pour la Défense et la Sécurité d’IP Paris organise le 4 juillet sa journée Opération CIEDS qui réunit chercheurs, élèves, entreprises et personnels du ministère des Armées. L’occasion de revenir sur les grandes missions du Centre et de mettre l’accent sur le maillon essentiel que représentent les industriels dans le transfert de technologies.

L’environnement, la mobilité, l’énergie, l’informatique et les communications ont un point commun…les matériaux. Il en existe une multitude, avec des propriétés connues ou insoupçonnées et leur étude est une science à part entière. À l’Institut Polytechnique de Paris, cette dernière est portée par le centre M4S (Materials for Society). Au confluent de domaines aussi variés que la physique, la chimie, la biologie, la mécanique et les mathématiques appliquées, il est un catalyseur de collaborations autour de cette thématique transdisciplinaire.

La physique pour retranscrire les sensations des athlètes. C’est le credo de Phyling, la société fondée en 2018 par Romain Labbé et Jean-Philippe Boucher, anciens élèves de l’École polytechnique. Sur leur ancien campus, au sein du Drahi X-Novation Center, les deux comparses et leurs huit salariés élaborent aujourd’hui des capteurs de puissance (vitesse et force) sur mesure pour le sport de haut niveau. En ligne de mire, la performance des athlètes…et un peu plus encore.

Si l’impact social et environnemental devient clé pour toutes les entreprises, comment analyser le cas particulier des jeunes startups innovantes, pour qui l’impact n’est encore qu’une ambition ? Une étude menée par des chercheurs en Sciences de gestion de l’École polytechnique et de la Chaire Technology for Change de l’Institut Polytechnique de Paris, a exploré comment l’intégration des enjeux sociaux et environnementaux façonne le projet entrepreneurial, et solidifie les startups dites « impact-natives ». Ce travail est publié dans Journal of Management & Organization [1].

Dans un contexte de résistance aux antimicrobiens (AMR) toujours plus pressant et de rentabilité en baisse, le développement de nouveaux médicaments ciblant les bactéries et virus pathogènes a glissé de l’industrie pharmaceutique vers les startups et la recherche académique. En portant le projet interdisciplinaire Antires, Julian Garrec, chercheur au sein de l’Unité chimie et procédés (UCP*), coordonne la création d’un algorithme capable de prédire les mutations d’un agent pathogène soumis à la pression d’une molécule médicament.

Découvrez le temps d'une demi-journée le programme de master en ingénierie biomédicale ainsi que le campus de l'Institut Polytechnique de Paris.

L'indice Next 40 2024 dévoilé le 22 mai, à l’ouverture du salon VivaTech, témoigne du dynamisme de l’écosystème de l’Institut Polytechnique de Paris. Quatorze startups qui y figurent ont été incubées dans l’un des trois incubateurs d’IP Paris ou fondées par des alumni et dix licornes sur les 33 que compte la France sont des entreprises IP Paris.

Pour lutter efficacement contre son ennemi, autant bien le connaître. Hannu Myllykallio, chercheur au LOB, et la post-doctorante Rima Zein-Eddine, étudient les mécanismes moléculaires de la résistance aux antibiotiques, notamment chez Mycobacterium tuberculosis. Les enzymes qu’ils ont isolées interviennent dans la réplication et la réparation de l’ADN des microorganismes. Elles ouvrent des perspectives encourageantes dans la lutte contre l’antimicrobiorésistance.

Si l’utilisation mal encadrée d’antibiotiques contribue à l’antibiorésistance, la prévention des infections et l’aide au diagnostic sont des leviers permettant d’agir contre ce phénomène. Au laboratoire de Physique de la matière condensée (PMC*), Anne Chantal Gouget est spécialisée dans la modification des propriétés de surface des matériaux. Ses travaux ont comme application le développement de techniques innovantes de détection et d’identification des agents pathogènes, mais aussi de surfaces antimicrobiennes bénéfiques dans la lutte contre les maladies nosocomiales.

L’antibiorésistance est aujourd’hui un problème majeur de santé publique. Au croisement des santés humaine, animale et des écosystèmes, elle doit être abordée de manière globale (One Health ou santé unique) et appelle une autre façon de faire de la recherche, impliquant également les acteurs de la société civile. C’est ce que propose aujourd’hui l’Institut Polytechnique de Paris avec sson projet antimicrobiorésistance (AMR).

Le consortium mené par IP Paris et HEC Paris et réunissant Inria, le CNRS, l’Ecole Nationale des Ponts et Chaussées et l'Université de Technologie de Troyes a remporté mardi 21 mai l’appel à projets IA Cluster. S’appuyant sur le Centre interdisciplinaire sur l'intelligence artificielle et l'analyse de données Hi! PARIS, le projet se voit doté de 70 millions d’euros pour constituer un pôle mondial de recherche, de formation et d'innovation en IA au service de la société en France.

L’Alliance universitaire EuroTech, dont IP Paris est l’un des six membres, organise mardi 4 juin, à Bruxelles et en ligne, deux conférences sur des sujets très différents, mais étroitement liés : développer l’excellence de la recherche en Afrique et protéger les systèmes d’approvisionnement en eau menacés par le changement climatique.