Inauguration du CIMO - Centre Interdisciplinaire Mers et Océan

De gauche à droite : Eric Jaeger, directeur général délégué de l’ENSTA, Laurent Mortier, directeur scientifique du CIMO, Elisabeth Crépon, directrice générale de l’ENSTA, François Houllier, président-directeur général de l’IFREMER, Thierry Coulhon, président du directoire de l'Institut Polytechnique de Paris, Laurent Giovachini, président du conseil d’administration de l’ENSTA, Margot Provost, directrice adjointe de la recherche et de l'innovation de l’ENSTA, Shabnam Arbab Chirani, professeure à l’ENSTA.
Le maritime : une priorité stratégique pour la France
La France occupe une position de premier plan à l’échelle internationale dans les domaines économiques, industriels et scientifiques liés à la mer. Le CIMO s’intègre pleinement dans les initiatives françaises visant à diminuer l’empreinte écologique des activités maritimes et à renforcer la surveillance environnementale des milieux marins.
La fusion de l’ENSTA Paris et l’ENSTA Bretagne au sein d’IP Paris, effective depuis le 1er janvier 2025, offre une nouvelle dynamique en recherche, formation et innovation dans les activités maritimes.
Un centre dédié aux applications maritimes
Le CIMO regroupe près de 120 chercheurs de l’Institut Polytechnique de Paris et des équipes de l'Ifremer, répartis au sein de 22 laboratoires. Leurs travaux interdisciplinaires couvrent trois axes :
- Le génie maritime pour des navires durables ;
- L’observation des océans au service de la société ;
- La gestion des ressources, l’aménagement côtier et l’environnement.
Ces domaines mobilisent des expertises variées, allant des sciences mécaniques à la robotique sous-marine, en passant par l’architecture navale, les énergies marines et les technologies de l’information et la cybersécurité maritime.
Un projet au service de la transition écologique
Une des missions du centre est la formation des étudiants, en s’appuyant sur l’expertise et la complémentarité des grandes écoles d’ingénieurs d’IP Paris, comme l’ENSTA et l’ENPC. Pour illustrer cette ambition, le Master OFFWIND - Énergie éolienne extra-côtière ouvert en septembre 2025, formera 250 diplômés en cinq ans.
Le CIMO ouvre la voie à de nouveaux partenariats académiques avec notamment, l'École Navale, l'IMT Atlantique, et une collaboration avec le Service Hydrographique et Océanographique de la Marine (SHOM).
Pour son lancement, le CIMO bénéficie du soutien du CNRS et de l’Agence d’innovation de Défense (AID) qui finance ses premiers projets.
Thierry Coulhon, Président du directoire de l’Institut Polytechnique de Paris, souligne : « le Centre Interdisciplinaire Mers et Océan vient enrichir nos capacités d’enseignement et de recherche dans un domaine stratégique. Il tirera profit de la convergence entre les laboratoires de recherche d’IP Paris et l’expertise de l’Ifremer, renforcée par les industriels spécialisés dans ce domaine. Le CIMO est le septième centre interdisciplinaire d’IP Paris dont les activités de recherche s’interfacent avec ceux d’autres centres interdisciplinaires tels que le CIEDS, Hi ! PARIS et E4C. »
François Houllier, Président-directeur général de l’Ifremer, rappelle que « l'innovation naît là où les disciplines se rencontrent, et le Centre Interdisciplinaire Mers et Océan incarne notre engagement commun à repousser les frontières de la connaissance, afin de préserver et de valoriser la richesse de l’océan. Ensemble, à l'aube de l'Année de la Mer et de la Conférence des Nations Unies sur l'Océan, l'Ifremer et l'Institut Polytechnique de Paris ouvrent de nouvelles voies pour permettre aux jeunes générations de construire une ingénierie océanique durable."
Laurent Mortier, directeur scientifique du Centre Interdisciplinaire Mers et Océan, précise que « les chercheurs de ce nouveau centre interdisciplinaire vont apporter à la recherche en sciences de la mer et pour les grands défis maritimes d'aujourd'hui une spécificité en sciences de l'ingénieur, complémentaire de ce que font leurs collègues universitaires et du CNRS. Les synergies que le CIMO pourra créer à l'échelle nationale permettront à la recherche française en sciences de la mer, déjà l'une des plus importantes au monde, de couvrir encore plus et mieux les différents champs de recherche.»

De gauche à droite : Thierry Coulhon, président du directoire de l'Institut Polytechnique de Paris, François Houllier, président-directeur général de l’IFREMER.